Déclaration Universelle des Droits et des Devoirs de l’Homme
Proposition à l'Association Universelle Esperanto (NGO en collaboration avec l' ONU et l' UNESCO) 1) à l'occasion du 125me anniversaire de la langue neutre et internationale Espéranto 2), pour compléter la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme par des considérations et recommandations sur les Obligations de l'Homme. 3)
PREAMBULE
Suite à la reconnaissance par l'Assemblee Générale des Nations Unies – le 10 décembre 1948 – que la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,
Après que les Nations Unies aient constaté que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,
Persuadé qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression, Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,
Vu l’importance majeure du développement et maintien des relations d'amitiés entre les nations,
Attendu que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau et ont confirmé explicitement leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,
Vu que les états membres se sont déjà engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,
Attendu que, en regard de cet engagement, la compréhension du contenu de ces droits et libertés est en évolution permanente,
Persuadé qu il est souhaitable qu’une étape future et essentielle vers le développement de la conscience individuelle et collective se concrétise par un adendum à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sous forme de recommandations relatives aux devoirs humains individuels et collectifs,
Afin d’éviter que les droits seuls n’aboutissent qu’à des aspirations égocentriques individuelles et collectives alors que le concept de devoirs invite à plus d’attention à autrui, une meilleure compréhension, plus de tolérance et harmonie,
L’Association Universelle Espéranto (NGO en collaboration avec l’ ONU et l'UNESCO) invite l'Assemblee Générale des Nations Unies à prendre en considération et étudier les propositions suivantes aux fins de proclamer éventuellement une Déclaration Universelle des Droits et des Devoirs de l'Homme comme étant l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelle et effective, tant parmi les populations des États membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
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Article 1 :
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2 :
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de tout autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou ce territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3 :
Tout individu a droit à la vie, sa liberté et à la sûreté de sa personne, ainsi que le devoir de préserver attentivement ces valeurs en vue du développement de son propre équilibre et celui de la société.
Article 4 :
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 5 :
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 6 :
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
Article7 :
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
Article 8 :
Tute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
Article 9 :
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
Article 10 :
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
Article 11 :
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment ou l'acte délictueux a été commis.
Article 12 :
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 13 :
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un état.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14 :
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15 :
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Article 16 :
1. À partir de l'age nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage, et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a le droit à la protection de la société et de l'État.
Article 17 :
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
Article 18 :
1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
2. Chacun a le devoir de respecter les croyances et convictions morales des autres pour autant qu’elles ne soient pas en contradiction avec la Déclaration des Droits et des Devoirs de l’Homme.
Article 19 :
1. Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
2. Chacun doit respecter les opinions des autres, conscient de l’unité de la vie dans sa diversité, cherchant les similitudes et les dénominateurs communs acceptables pour chacun, les collectivités et associations, les peuples et nations.
Article 20 :
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.
Article 21 :
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays, dans un esprit de compréhension réciproque, gentillesse et patience, avec une disponibilité amicale. 4)
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Article 22 :
1. Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.
2. Chacun doit aspirer à l harmonie, au bien-être matériel et au confort moral de toute l’humanité.
Article 23 :
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Article 24 :
1. Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
2. Chacun doit prendre en considération les avantages que peut lui procurer l’activité sportive, les études et la méditation, pour son développement personnel, améliorant ainsi tous les aspects de sa propre vie et de la société.
Article 25 :
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien- être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
3. Chacun doit prêter attention aux besoins physiques, spirituels, intellectuels et materièls d'autrui.
Article 26 :
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme, les devoirs et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.
4. Les parents prodigueront à leurs enfants une éducation conforme aux principes de la Déclaration Universelle des Droits et Devoirs de l'Homme.
Article 27 :
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
3. Chacun veillera aux suites éthiques de ses créations pédagogiques, scientifiques, artistiques et journalistiques, en vue d’une meilleure clarté et objectivité concernant ses informations et communications.
Article 28 :
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits, devoirs, recommandations et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Article 29 :
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits, attentif à ses devoirs les plus raisonables et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits, recommandations, devoirs et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux principes des Nations Unies.
Article 30 :
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits, recommandations, devoirs et libertés qui y sont énoncés.
Rotterdam, 15 décembre 2012. 5)
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1) 1969 Relations consultatives (1962), catégorie B. 1996 Relations informelles (149 EX/ONG.2) (149/EX/Dec. 7.3). 1997 Relations opérationnelles (151 EX/ONG.2) (151 EX/Dec. 9.2). 2003 Renouvellement des relations opérationnelles (166 EX/38) (166 EX/Dec.9.2).
2) Reconaissance officielle de l 'Esperanto par l'Assemblée Générale de l'Unesco à Montevideo, Uruguay, le 10 décembre 1954. Résolution IV.4 422-4224 UNESCO records, résolution 11.11 adaptée par la 23me Session de la Conférence Génerale à Sofia, Bulgarie, le 8-9 Novembre 1985.
3) Document Original rédigé dans la langue internationale Espéranto.
4) "Service par Amitié" dévise et emblème, originalement en Esperanto (Servo per Amikeco) de l'Association Internationale de Police (IPA).
5) 15 décembre, journée officielle Zamenhof traitant de la décision prise par la 55ème session de l’ Unesco, 1959, Circulaire du Directeur Général René Mahieu. Doc. Cl/1406 du 15.02.1960 // Dr. L. L. Zamenhof, « Une personnalité importante universellement reconnue dans les domaines de l’éducation , de la science et de la culture ». Le Courrier de l'Unesco. XIIe. ANNÉE. Décembre. 1959.
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ESPERANTO CULTURAL ACTION COMMITTEE - KELDERMANSVEST 32 - B/2800 MECHELEN - BELGIUM
COMMUNIQUE DE PRESSE
Proposition à l’Assemblée Générale de l’UNESCO pour une “Déclaration Universelle des Droits et des Devoirs de l’Homme”, à l’occasion des 125 ans de l’Espéranto (1887-2012). 1)
Le 15 décembre 2012 un projet de document a été présenté au siège social de l’“Universala Esperanto-Asocio”, Nieuwe Binnenweg 176 à Rotterdam, en vue de compléter la “Déclaration Universelle des Droits de l’Homme” avec un nombre d’amendements sur les devoirs humains. Ceci à l’occasion du 125eme anniversaire de la langue neutre internationale Espéranto. 2)
Le document, rédigé en Espéranto et traduit dans les six langues officielles des Nations Unies 3) , a été transmis par une délégation de scientifiques et de pédagogues au directeur général de UEA, monsieur Osmo Buller.
Ce projet humanitaire est né de la volonté d’un nombre croissant de responsables politiques, de pédagogues et d’assistants sociaux de compléter la notion de “droits” par la notion de “devoirs”, répondant ainsi aux besoins de la société contemporaine. Personnalités politiques comme Helmut Schmidt, Jimmy Carter, Mikhaïl Gorbatchev ont exprimé des opinions positives sur ce sujet, stimulé par le théologien suisse Hans Küng. 4) Les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy (“Pas de droits sans devoirs”) 5) ainsi que celles du président égyptien Mohamed Morsi (“Je n’ai pas de droits, je n’ai que des devoirs”6) sont également à l’origine de cette initiative.
Il est l'intension que l’Universala Esperanto-Asocio présentera le projet de document aux Nations Unies et à l’UNESCO, renforçant ainsi les relations étroites que l’association en tant qu’ONG entretien avec l’ONU et l’UNESCO depuis 1969. 7)
Prof. J. W. Haazen,
Directeur ECA.
Courriel: [email protected]
_________________
1) Reconnaissance officielle de l’Espéranto par l’Assemblée Générale de l’UNESCO à Montevideo, Uruguay, 10 décembre 1954. Résolution IV.4.422-4224 // UNESCO records, résolution 11.11 adoptée par la 23ème session de la Conférence Générale à Sofia, Bulgarie, 8-9.10.1985.
2) Quinze décembre, jour officiel de Dr. Zamenhof conformément à la décision de la 55ème session plénière de l’UNESCO, 1959. Lettre circulaire du Directeur général René Mahieu. Doc. CL/1406 of 15.02.1960. // Dr. L. L. Zamenhof, « une personnalité importante universellement reconnue dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture ». Le Courrier de l'Unesco. XIIe. ANNÉE. Décembre. 1959.
3) L’Arabe, le Chinois, l’Anglais, le Français, le Russe, l’Espagnol.
4) InterAction Council. “A Universal Declaration of Human Responsibilities / Time to talk about human responsibilities. Tübingen, 01/09/1997.
5) Actualité/Politique: “Sarkozy veut faire respecter la loi”. L’EXPRESS France, 31/12/2010.
6) Le Monde. France. 19/12/2011.
7) 1969 Consultative Relationships (1962), category B. 1996 Relations informelles (149 EX/ONG.2) (149/EX/Dec. 7.3). 1997 Relations opérationnelles (151 EX/ONG.2) (151 EX/Dec. 9.2) 2003 Renouvellement des relations opérationnelles (166 EX/38) (166 EX/Dec.9.2).
Le document, rédigé en Espéranto et traduit dans les six langues officielles des Nations Unies 3) , a été transmis par une délégation de scientifiques et de pédagogues au directeur général de UEA, monsieur Osmo Buller.
Ce projet humanitaire est né de la volonté d’un nombre croissant de responsables politiques, de pédagogues et d’assistants sociaux de compléter la notion de “droits” par la notion de “devoirs”, répondant ainsi aux besoins de la société contemporaine. Personnalités politiques comme Helmut Schmidt, Jimmy Carter, Mikhaïl Gorbatchev ont exprimé des opinions positives sur ce sujet, stimulé par le théologien suisse Hans Küng. 4) Les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy (“Pas de droits sans devoirs”) 5) ainsi que celles du président égyptien Mohamed Morsi (“Je n’ai pas de droits, je n’ai que des devoirs”6) sont également à l’origine de cette initiative.
Il est l'intension que l’Universala Esperanto-Asocio présentera le projet de document aux Nations Unies et à l’UNESCO, renforçant ainsi les relations étroites que l’association en tant qu’ONG entretien avec l’ONU et l’UNESCO depuis 1969. 7)
Prof. J. W. Haazen,
Directeur ECA.
Courriel: [email protected]
_________________
1) Reconnaissance officielle de l’Espéranto par l’Assemblée Générale de l’UNESCO à Montevideo, Uruguay, 10 décembre 1954. Résolution IV.4.422-4224 // UNESCO records, résolution 11.11 adoptée par la 23ème session de la Conférence Générale à Sofia, Bulgarie, 8-9.10.1985.
2) Quinze décembre, jour officiel de Dr. Zamenhof conformément à la décision de la 55ème session plénière de l’UNESCO, 1959. Lettre circulaire du Directeur général René Mahieu. Doc. CL/1406 of 15.02.1960. // Dr. L. L. Zamenhof, « une personnalité importante universellement reconnue dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture ». Le Courrier de l'Unesco. XIIe. ANNÉE. Décembre. 1959.
3) L’Arabe, le Chinois, l’Anglais, le Français, le Russe, l’Espagnol.
4) InterAction Council. “A Universal Declaration of Human Responsibilities / Time to talk about human responsibilities. Tübingen, 01/09/1997.
5) Actualité/Politique: “Sarkozy veut faire respecter la loi”. L’EXPRESS France, 31/12/2010.
6) Le Monde. France. 19/12/2011.
7) 1969 Consultative Relationships (1962), category B. 1996 Relations informelles (149 EX/ONG.2) (149/EX/Dec. 7.3). 1997 Relations opérationnelles (151 EX/ONG.2) (151 EX/Dec. 9.2) 2003 Renouvellement des relations opérationnelles (166 EX/38) (166 EX/Dec.9.2).
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Delegacio transdononta la projekton
“Universala Deklaracio de Homaj Rajtoj kaj Devoj”
al la direktoro de la Centra Oficejo de la Universala Esperanto-Asocio
Roterdamo, la 15-an de decembro 2012.
- Prof. Gregoir Maertens, em. departamentestro de la Ministerio pri Financoj, Bruselo; prezidinto de la Universala Esperanto-Asocio (kunlaboranta kun UNO kaj UNESCO), Bruĝo (B);
- D-ro. Hugo Rau (Oudenaarde), em. direktoro kaj estinta vic-direktoro de la Flandra Kultur-Centro “De Brakke Grond” – Amsterdamo (NL); estrarano de la “Algemeen-Nederlands Verbond”, administranto de la "Esperantofondaĵo Cesar Vanbiervliet" en la Kortrijka urba biblioteko (B).
- Prof. Dr-o Chris Vonck (Antverpeno), rektoro de la Fakultato pri Komparaj Religian Studoj (FVG/VUB-Libera Universitato Brusela); estrarano de la Eŭropa Observatorio pri Religioj kaj Sekularismo.
- D-ro Seán Ó Riain, Irlanda diplomato kaj lingvisto, Bruselo (B).
- Prof. Jo Haazen (Mechelen), honora-direktoro de la Reĝa Kariljon-Instituto Meĥelen (B); profesoro de la Sankt-Peterburga Ŝtata Universitato (RU);
- D-ro Hilde Van Ingelgem, dr. med. odontologio, Aalst (B).
- Prof. Christiaan Van Kerkhoven, (FVG/VUB-Libera Universitato Brusela).
- D-ro. Hugo Rau (Oudenaarde), em. direktoro kaj estinta vic-direktoro de la Flandra Kultur-Centro “De Brakke Grond” – Amsterdamo (NL); estrarano de la “Algemeen-Nederlands Verbond”, administranto de la "Esperantofondaĵo Cesar Vanbiervliet" en la Kortrijka urba biblioteko (B).
- Prof. Dr-o Chris Vonck (Antverpeno), rektoro de la Fakultato pri Komparaj Religian Studoj (FVG/VUB-Libera Universitato Brusela); estrarano de la Eŭropa Observatorio pri Religioj kaj Sekularismo.
- D-ro Seán Ó Riain, Irlanda diplomato kaj lingvisto, Bruselo (B).
- Prof. Jo Haazen (Mechelen), honora-direktoro de la Reĝa Kariljon-Instituto Meĥelen (B); profesoro de la Sankt-Peterburga Ŝtata Universitato (RU);
- D-ro Hilde Van Ingelgem, dr. med. odontologio, Aalst (B).
- Prof. Christiaan Van Kerkhoven, (FVG/VUB-Libera Universitato Brusela).
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Alfabetische lijst van verenigingen en personen die met het onderwerp
"Mensenrechten en -plichten" bijzonder begaan zijn
- Baha’i International Community, United Nations Office. Source URL: http://www.bic.org/statements/bahai-declaration-human-obligations-and-rights
- Faculty for Comparative Study of Religions (FVG), Antwerp, Belgium. Parntership Free University Brussels (VUB): http://www.antwerpfvg.org
- Georgetown University, Washington D.C., USA / "International Symposium on Global Ethic, -Law and Policy", (3-4. November, 2011): http://www.weltethos.org/data-ge/c-20-aktivitaeten/25b-0021-sym-washington-kueng.php
- InterAction Council, Universität Tübingen, Schweiz: http://www.weltethos.org/data-ge/c-20-aktivitaeten/21-202-politik.php- / http://interactioncouncil.org/universal-declaration-human-responsibilities
- International Council of Human Duties (ICHD) / "Trieste Declaration of Human Duties ", (a code of Ethics of Shared Responsibilities) / prof. Rita Levi Montalcini & prof. Sergio Paoletti / Università degli Studi di Trieste, Italia: http://www2.units.it/ichd/
- Stiftung Weltethos / Global Ethic Foundation / Fondation Ethique Planétaire / Universität Tübingen / prof. theologie Hans Kung: http://www.weltethos.org
- Swanson David, Ma. Phil: http://www.globalresearch.ca/universal-declaration-of-human responsibilities/29700
- Tratsiakou Uladzimir Dr., Representative at the DPI/UN / International Scientific Public Union ”IAIT” / Republic of Belarus: http://tvinteltech.narod.ru/eng/UDHResp.html
- United Nations Educational, Scientific, Cultural Organization (UNESCO), Mars 25-28, 1997, Paris: http://globalethic.org/Center/unesco.htm
- Universala Esperanto-Asocio (UEA) (ONG en coopération avec UNO en UNESCO), Rotterdam, Nederland: http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_mondiale_d%27esp%C3%A9ranto / red. prof. Jozef Willem Haazen, State University Saint-Petersburg, Russia: http://www.univdeklar.weebly.com
- Homaj Rajtoj Retsendilo: http://homajrajtoj.org